J'ai visité le port
de Lorient en apprenant que l'on pouvait y aller en 4 heures par
le TGV dont la France est si fière.
J'arrive à Lorient 50 ans après la visite du sous-marin.
J'ai pu visiter la base, guidé par un jeune sous-officier qui m'a accueilli à la porte principale de la base sous-marine.
Il m'a d'abord montré les bunkers qui servent d'abris pour les sous-marins. Pour les protéger des attaques ennemies, les alvéoles sont entièrement couvertes de béton épais de 7 mètres contre lequel les bombes étaient impuissantes.
Ces constructions ont eté faites à Lorient et à Brest pendant l'occupation allemande entre 1941 et 1943. Il reste aujourd'hui trois Bunkers gigantesques.
Quand un sous-marin rentre dans le bunker, une porte en acier se ferme et l'eau de mer à l'intérieur est pompée. Le bà¢timent peut alors àªtre réparé, repeint et vérifié comme sur un chantier naval.
Parmi les trois bunkers de la base, deux peuvent contenir six sous-marins chacun et le troisième pourrait en contenir sept.
Le sous-officier m'a expliqué que « Le sous-marin japonais était deux fois trop grand et il y avait trop de monde à bord, je pense qu'il a été installé dans le plus grand bunker, du côté de la mer »
Aujourd'hui, la Marine Nationale franà§aise l'utilise comme base de sous-marins en aménageant l'installation construite par les Allemands. Il reste six sous-marins classiques dispersés dans la base de Lorient mais cet été, ils partiront à Brest, 120 km plus au nord o๠sont installés les sous-marins atomiques.
Ici aussi, l'Histoire se termine après 50 ans.
J'arrive à Lorient 50 ans après la visite du sous-marin.
J'ai pu visiter la base, guidé par un jeune sous-officier qui m'a accueilli à la porte principale de la base sous-marine.
Il m'a d'abord montré les bunkers qui servent d'abris pour les sous-marins. Pour les protéger des attaques ennemies, les alvéoles sont entièrement couvertes de béton épais de 7 mètres contre lequel les bombes étaient impuissantes.
Ces constructions ont eté faites à Lorient et à Brest pendant l'occupation allemande entre 1941 et 1943. Il reste aujourd'hui trois Bunkers gigantesques.
Quand un sous-marin rentre dans le bunker, une porte en acier se ferme et l'eau de mer à l'intérieur est pompée. Le bà¢timent peut alors àªtre réparé, repeint et vérifié comme sur un chantier naval.
Parmi les trois bunkers de la base, deux peuvent contenir six sous-marins chacun et le troisième pourrait en contenir sept.
Le sous-officier m'a expliqué que « Le sous-marin japonais était deux fois trop grand et il y avait trop de monde à bord, je pense qu'il a été installé dans le plus grand bunker, du côté de la mer »
Aujourd'hui, la Marine Nationale franà§aise l'utilise comme base de sous-marins en aménageant l'installation construite par les Allemands. Il reste six sous-marins classiques dispersés dans la base de Lorient mais cet été, ils partiront à Brest, 120 km plus au nord o๠sont installés les sous-marins atomiques.
Ici aussi, l'Histoire se termine après 50 ans.
Nous sommes donc partis immédiatement. Dans la pluie légère, nous avons roulé vers ces collines spécifiques à la Bretagne. Les clochers d'église que l'on voit en passant dans les petits villages sont très beaux Il n'y a presque pas de trafic sur ces routes.
Après une heure de voyage, le taxi s'est arrêté dans un bois superbe. Le chauffeur a dit « C'est là , dans les bois. J'ai marché pendant dix minutes et j'ai commencé à voir un bâtiment avec un mur rouge entre les arbres.
Le château de Trévarez est devenu un musée qui se trouve au centre d'un parc. L'équipage avait pris la peine de venir en cet endroit. J'ai demandé à la personne chargée de ce parc s'il y avait un livre du château relatant le séjour de l'équipage mais il n'y en a jamais eu.
En rentrant, une étiquette « Camélia Japoni » était attachée à un arbre qui se trouvait sur l'allée près de l'entrée. A t-il été planté par les visiteurs japonais qui venaient de si loin ?
J'errai sans but dans les bois après la pluie et je pensais à toutes ces jeunes vies sans distinction, japonais ou autres qui ont disparu du fait de la guerre.
Goto KAZUO 1994-1995
Journaliste de ASASHI SHINBUN
Traduction YUKO KOSHIZAWA