Pourquoi ce silence de l'Histoire ? | |
La décision politique d'occulter les archives militaires japonaises | |
Lors de l'invasion de
l'Allemagne par les Alliés, la récupération des
archives militaires et surtout
de celles comprenant des secrets industriels était une
priorité. Que ce soit
les Russes, les Américains, les Britanniques ou les
Français, une partie
importante des archives a été saisie et se trouve, par
exemple aux Etats-Unis. Les quelques archives qui subsistent encore ont été couvertes par le secret militaire et ne font l'objet d'études sérieuses que depuis quelques années. |
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L'amnésie forcée au Japon : | |
Pendant plusieurs décennies, le Japon passa par une phase de déni, durant laquelle toute recherche sur l'histoire du Japon moderne et de la période 1930-1945, potentiellement nuisible à l'image de HiroHito, de son règne, des grands groupes ayant travaillé pour la guerre et les groupes de politiciens resté&s au pouvoir fut pratiquement interdite. En arrière-plan se développa, par les fraternités des anciens combattants, des réseaux privées et discrets qui collectèrent les souvenirs, les informations et parfois, utilisant la frustration des hommes et des familles privées de leur Histoire, se retrouvèrent dans des sociétés prônant les valeurs et la tradition guerrière qui ont animé la culture de l'armée et de la marine japonaise. Les références au code des Samouraï (Le Bushido), qui met en valeur l'obéissance absolue au suzerain doivent se comprendre dans ce sens. |
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En dehors du Japon, sources incertaines, parfois maquillées et peu vérifiables : | |
Musée de la Marine
Britannique et film allemand : La collection du musée Britannique de la Marine est particulièrement riche et a fourni les premiers indices, en l'occurrence la séquence montrant l'arrivée du I8 à Brest. Sur ce film, le numéro d'immatriculation du sous-marin avait été maquillé ce qui a dérouté les historiens pendant des années . Il fallu attendre la traduction d'un livre japonais pour déterminer le sous-marin concerné. |
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Recherche
de Kazuo GOTO
(voir les autres pages de ce sujet) L'obstacle de la langue
a
joué également: Lorsque le journaliste Kazuo GOTO est
venu
en 1995 à Trévarez, il
n'a rencontré personne qui puisse le renseigner ou
évaluer ses informations. De même, personne à
Lorient ne lui indiqua que la signature des officiers du I29 figurait
en bonne place dans le fameux café de Kerohan où
loes sous-mariniers alleamnds fêtaient leur retour. |
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Article de A Boulaire : De même un article
signé A.Boulaire in « La Bretagne des
héros » Juin 2004 ne précise pas ses
sources, mais apporte des éléments convaincants,
particuliérement sur le transfert du sous-marin allemand vers le
Japon. Son article contient une confusions entre le
I28 et le I29.
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Souvenirs
de Y. Toshima,
attaché naval : Nous avons retrouvé la trace de cet homme lors d'une étude sur le bombardement de Trévarez. Sa fille nous avait envoyé les passages de ses mémoires relatives à Trévarez uniquement et nous n'avons pu nous procurer le reste, l'ouvrage étant épuisé. |
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Témoignages
du personnel
de Trévarez et des habitants de la région : Les seuls éléments certains sont que ces sous-mariniers n'ont eu que des rapports minimaux avec les personnel du chà¢teau. Leur présence était connue, mais aucun témoin ne se souvient des dates. Emile Salaun de Saint-Goazec, citait " Fin 1943 et début 1944". On sait par des témoignages que des sous-mariniers japonais ont été logés en 1942 dans le "château Kerjégu" de Scaër (détruit par une incendie accidentel en 1943). Il pourrait s'agir de l'équipage ou des officiers du I30. |